• Trois d'un coup

    Samedi soir dernier, Nelly nous invitait à fêter chez elle trois événements majeurs :

    • la fin du solivage de sa mezzanine géante, étape décisive de l'aménagement de son écoquille, qui ressemble, petit à petit à ce qu'elle s'est imaginé au début de l'aventure.

    Trois d'un coup


    Le plancher, au garde à vous (clic sur la photo pour agrandir, ça vaut le coup, Daniel est passé par là !), n'a qu'à bien se tenir : Nelly va lui faire son affaire.

    D’ailleurs, notre Nelly va finir par décrocher une médaille.
    Celle de la femme qui assure, toujours, à tous les niveaux, et dans la meilleure humeur, par exemple.

    Vous l'interrompez dans ses travaux pour lui demander une broutille qui, avouons-le, n'intéresse que vous, que fait-elle ?
    Elle vous accueille avec un large sourire comme si elle n'avait attendu que vous.

     

    Trois d'un coup

    Vous ne pourrez que le constater : quoi qu'il se passe, sur les photos, elle a la banane.


    Sauf là, peut-être (clic sur l'image !).

    Mais quand-même, elle doit avoir un secret.



    Trois d'un coup

     

    • deuxième excuse pour fêter : l'anniversaire de Daniel.
      Il a beau faire, tous les ans ça recommence.
      Il se console en confectionnant, à chaque occasion, une pâtisserie aux allures de chef-d'oeuvre du meilleur ouvrier de France (celui-ci trahit un an d'âge, excusez l'anachronisme...).

      Il n'y a pas que la menuiserie dans la vie...

     

     



     

    • troisième excellente raison de trinquer : le départ de Chantal pour les chemins de Saint-Jacques.
       
    Trois d'un coup Trois d'un coup


    Ce n'est pas une mince affaire.

    C'est qu'elle n'a pas l'intention d'abuser des gîtes et hébergements pour sensibles.
    Elle part avec le matériel du pur marcheur en quête de liberté : toile de tente, tapis mousse ultra fin, gamelle, et autres joyeusetés.

    Le sac à dos a été fait dans les règles de l'art, chaque objet à sa place, pour préserver la fluidité du voyage.

    Pas question pour nous de la laisser partir sans prendre la mesure de son tour de mollet. Car il y aura un avant/après, aucun doute là-dessus !

     

    Et bien, c'est précisément ce samedi-là qu'un obstacle s'est trouvé sur la route de Marie.
    Un trou. Un trou dans l'étendue d'herbe qui la séparait de son but, alors qu'elle jardinait.

    Tout aurait aussi bien pu se passer sans incident, car un trou dans une prairie, ce n'est pas chose rare en ce monde, et on peut très bien imaginer une co-existence pacifique.

    Mais le destin s'en est mêlé. Le destin veut toujours s'en mêler. Soit-disant pour nous faire grandir...
    Et cet après-midi-là, il a choisi de placer le trou dans la prairie exactement sous le pied de Marie qui marche.
    La cheville de Marie se tord et Marie aussi, de douleur.

    La motivation de maintenir à tout prix la petite fête du soir a rendu certains de nous ingénieux.
    Marie ne peut pas marcher ? Qu'à cela ne tienne, nous la porterons !

    Et la chaise à porteur fut réinventée.

    Aidez-vous les uns les autres : c'est sûrement ça que nous devions expérimenter.
    De nos jours, on appelle ça l'entraide.


    Retour aux vraies valeurs Trois d'un coup Trois d'un coup
    Pour un peu, on se croirait dans la scène finale du Molière d'Ariane Mnouchkine (vidéo ici). Manque que Purcell !
    Trois d'un coup Trois d'un coup Trois d'un coup
    En un peu moins pathétique, il est vrai, mais dans la même bouleversante beauté...

     

    A l'écohameau, on aime ça. Prenez Nelly, par exemple : au taquet, et imperturbablement radieuse !

     

    Trois d'un coup

     

    Tout est bien qui finit absolument bien.
    Marie a même pu cumuler, lors de cette mémorable soirée, le sirotage d'apéro d'une main et la pratique photographique de l'autre : bref elle a pris son pied, d'ailleurs superbement englaçonné et bandé par diverses mains successives.

     Le lendemain, d'autres mains ont magiquement défait ce que le destin avait tramé histoire de nous faire pratiquer l'amour (non, c'est pas ça ?), et Marie trottait de nouveau comme un lapin... dans la prairie.

     

     

     

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