L'éco-hameau nommé Hélioterre sort de terre à partir d'avril 2012. Situé à Bernay Saint-Martin en Charente-Maritime.
Pour vous peut-être, chers autoconstructeurs aguerris, mais, pour moi, c'est LA grande aventure.
Malgré mon âge certain, c'est :
Prêts pour toute l'histoire ?
Bien calés dans vos fauteuils ?
Vous aurez droit :
Les artisans de La Frênaie, ces constructeurs de rêves, sont déjà au travail. Ils (bâ)tissent les murs. C'est à dire, ils taillent les lattis et les nouent ensemble pour faire des treillis dans lesquels viendront se loger les futures huisseries et les perches du toit prendre appui.
Depuis la rentrée, ils poursuivent leur oeuvre (perches, plancher, huisseries, toiles...), qui devra subir un premier montage en atelier, dans quelques temps, je vous en reparlerai avec la plus grande joie.
Sur le terrain, c'est le grand jour. Thierry et Raphaël, as de la rénovation d'ancien, ont bien voulu, pour mes beaux yeux je suppose, s'occuper de creuser les tranchées pour le passage des gaines qui amèneront l'eau de ma douche, avant que je ne la récupère moi-même du ciel, un jour, et la fée électricité, avant que l'astre solaire ne me la produise tout personnellement, un jour, promis.
D'abord, le marquage. Le centre, puis le cercle de 4,05 de rayon, exactement. S'agit pas de se tromper, je me suis tapé des sueurs froides à mettre tout ça sur plan !
Ensuite ils ont attaqué un terrain qu'ils ont trouvé délicieux, prometteur de récoltes abondantes, 80 cm d'une terre brune et douce à souhait.
Maintenant, y a plus qu'à...
... faire passer les tuyaux. Robert Cassarino et sa femme, l'inséparable duo de MultiTech, s'en occupent.
Un peu plus tard, ni vu ni connu, les saignées sont recouvertes. Du beau travail.
Je vous présente ci-dessous, dans l'ordre d'apparition :
À gauche l'évier, au centre la douche, à droite le lavabo, et tout à droite, une Pieta inattendue digne du 1% culturel.
Non, ce ne sont pas des ruches.
Ni un alignement mégalithique !
Thierry et Raphaël sont simplement venus ce vendredi couler les plots sur lesquels va reposer le plancher de la yourte, début novembre...
Si tout se passe bien, si le temps le permet, autrement dit, si dieu le veut.
"Batterie faible". Aaaarrrg ! Me voilà contrariée dans mon élan de photo-reporter en ce jour important du montage d'essai de la yourte à l'atelier de La Frênaie.
Je vous présente donc un rapport tronqué de l'événement :
La voici, la belle mongole ! Voyez le lattis élégamment cintré, les perches majestueuses, la couronne bien centrée et la large baie vitrée pour accueillir le soleil au sud.
Photo de droite : la future porte d'entrée.
Toutes les huisseries sont faites sur mesure par l'équipe de la Frênaie qui décline un nombre respectable de corps de métiers : charpentiers, menuisiers, thermiciens, couturiers même, et sûrement plein d'autres que je ne connais pas... Ça fourmille de gentils petits baba-cool là-bas, tous affairés à quelque tâche.
Ça bosse, mais ça rit aussi. Beaucoup. C'est bien. Le bois de ma yourte sera imprégné de bonne humeur.
En train de plancher sous l'échelle, Etienne, de la menuiserie Hiou, qui bâtira la mezzanine une fois la yourte montée.
Jérôme, mon interlocuteur de la Frênaie, le rejoint, casquette vissée sur la tête.
Tous les artisans travaillent de concert à l'élaboration de ce projet. C'est une formidable machine.
Je m'apprête à passer pour la première fois le seuil de ma maison.
Manque plus que le prince charmant pour me porter par dessus...
Allez, encore une petite pour la route :
2 belles couches de laine de mouton moelleuse à souhait en guise d'isolation.
De quoi fondre de chaud cet hiver, et de bonheur tout le temps.
Ce que vous avez manqué cette fois-ci : le déploiement spectaculaire de la toile de toit rouge orange sur les perches par de costauds mâles dans un duo impeccablement orchestré.
Promis, vous l'aurez en couleur le jour du montage définitif, prévu pour la première semaine de novembre.
C'est à dire tout bientôt.
Croisez les doigts, les amis, nous avons besoin de 4 jours de temps clément.
Faites que le bel automne tienne jusque-là et que l'eau annoncée pour ce week-end ne soit que passagère !
Ils ont dégainés plus vite que leur ombre. Je n'ai rien vu venir.
Entre deux averses, ils ont monté le plancher.
Juste le temps de s'apercevoir que les plots étaient impeccablement à niveau (félicitations à Thierry : du beau travail !), de placer les solives, de renforcer l'emplacement du poêle, d'enfermer 15 cm d'isolant entre deux couches d'osb, de laisser des trous pour passer les tuyaux, et hop, la bâche par-dessus, en attente de temps meilleurs.
Heureusement Daniel, la mémoire du hameau, est passé par là, ainsi que Michelle, autre voisine :
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le début du début | renforts à l'emplacement du poêle | 15 cm de laine de mouton dans le ventre |
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la bâche jupette... | ...et en cadeau, le message subliminal (merci Chantal, à qui rien n'échappe !) |
Dans une mini-fenêtre de beau temps, que la Frênaie avait parfaitement anticipée, à laquelle même moi ne croyais qu'à peine, tout le monde est sur le pied de guerre.
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pose du plancher en châtaignier, autour de ces fichus tuyaux (aaarrgg...) | sans se laisser aller quand-même... |
On monte les murs sous un délicieux soleil printanier (vous avez dit changement climatique ?). Les dieux sont avec nous.
Vous vouliez des photos ? En voilà (cliquez dessus pour agrandir) :
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début de chantier frisquet | l'arrondi du plancher | baie centrée plein sud |
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jérôme fixe le lattis à l'huisserie | anthony soutient... | ... pendant que deux murs sont attachés ensemble |
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belle taille cintrée | le câble magique... | ... fait le tour des murs |
Tout est paré pour le montage du toit.
On sent que le moment est important. La tension due à la concentration est perceptible. Tout le monde est en place.
Attention, roulement de tambour...
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envoi de la couronne | réception | stabilisation... christique |
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haute précision : positionnement de la première perche | côté mur : on fixe la perche au lattis |
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vite les autres premières perches | tu peux lâcher, fabien | le reste à suivre |
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pour obtenir ça... | ...et ça | ouf, la pause ! |
Prêt pour l'habillage ? Formule multi-couches.
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la toile intérieure est attachée au câble magique |
il est doux le nin-nin, fabien ? |
les petites mains s'affairent |
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clément à l'avant-poste | jeu de voile (clic, c'est trop beau !) |
coucou, qui c'est ? |
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toujours le câble magique | peut-on avoir froid là-dessous ? |
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d'un seul tenant, mais avec raccord... | ...périlleux sur le toit | parée pour la nuit avec le foulard étoilé rouge |
L'appareil photo s'est régénéré pendant la nuit.
Les travaux reprennent sous un beau temps persistant.
Aujourd'hui est le grand jour : celui de la robe finale.
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la gabardine bien pliée | claire sans aucune visibilité | le tissu est attaché par des drisses à une araignée |
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toile repliée autour de l'isolant... | ...et maintenue plaquée par des cordages | maintenant, le toit |
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déroulement de la toile repliée | ...et déploiement par portions | acrobatique ! |
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plus qu'une moitié | béret du plus bel effet | la martingale est serrée |
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placement du dôme ouvrant... | ...avec sortie de poêle | fin de journée, on ferme |
Voilà, chers amis, où nous en sommes aujourd'hui.
Il reste encore un peu de travail avant de pouvoir emménager :
Malgré tout cela, je sens déjà, depuis cet après-midi de chantier, monter en moi une joie que j'avais perdue depuis un petit nombre d'années.
Je me surprends à respirer d'aise et à bénir l'instant présent. Comme si quelque chose, jusque-là, m'en avait détournée.
La Vie revient. Je l'en remercie.
C'est avec beaucoup de plaisir que je partage cette naissance avec vous.
Bientôt la suite, en images bien sûr !
Tout ce qui vient à partir de maintenant est moins spectaculaire que le montage de la yourte, je vous le concède.
Il n'en reste pas moins que sans ces "petits détails", cette magnifique construction n'aurait aucune chance de devenir ma sweet sweet yourte.
Je me suis demandé un moment si j'allais poncer avant de passer l'huile dure, tellement cela semblait superflu. Je l'ai fait par acquis de conscience et pour honorer le prêt de la ponceuse excentrique de Daniel, notre menuisier interne.
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Couplée à l'aspirateur, trop top. Pas une poussière dans l'air ni au sol. |
Etienne et les menuisiers de l'entreprise Hiou sont intervenus pour effectuer le solivage de la mezzanine et commencer la pose des cloisons.
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Petite frayeur : pour diverses petites raisons, la mezzanine avance un peu plus que prévu sur l'espace central.
Vraiment pas grave en soi, ne seraient les épineuses questions :
Ils sont là !
Leur venue est notée depuis longtemps dans nos calepins respectifs. Je me réjouis particulièrement de l'installation du poêle que j'ai choisi, après moultes recherches et avis tous azimuts.
D'après ce que j'ai compris, les poêles de masse sont persona non grata dans les yourtes. Je me suis un moment ralliée à l'idée qu'un tel poêle produisait effectivement trop de chaleur pour un espace aussi restreint.
Jusqu'au jour où j'ai pu m'entretenir avec un constructeur de poêles de masse lui-même habitant d'une yourte, qui m'a convaincue de l'exact contraire.
C'est-à-dire qu'un petit poêle de masse a une faible puissance qui convient particulièrement bien à ce genre de construction et qu'il lui donne justement l'inertie qui lui manque.
Il faut juste gérer le poids : 610 kg à faire porter par un plancher en bois. La Frênaie a prévu pour ça un renfort de plots supportant des solives transversales.
Ils sont donc là, l'installateur de poêle et son assistant, de passage pour quelques heures pendant lesquelles le beau norvégien Nordpeis doit être installé.
Etienne a apporté le matin même le socle magique en frêne qu'il a confectionné tout exprès pour résoudre le problème de l'emplacement de l'arrivée d'air extérieur.
Il est tellement beau qu'on hésite à le recouvrir !
Un immense merci à Christophe et Guillaume, d'une gentillesse et d'une efficacité remarquables.
Tout se bouscule un peu.
Les corps de métiers s'entrecroisent.
Entre ceux qui sont pressés d'en finir, ceux qui, surchargés de travail, font des passages éclair, dans l'urgence, pour débloquer le chantier, et les imperturbables qui avancent à leur rythme, il y aurait de quoi péter les plombs, mais un lâcher prise bénéfique finit par me faire découvrir, derrière ce qu'on peut percevoir comme une pagaille, un mélange désarmant qui s'auto-régule et finalement s'harmonise, grâce aux merveilleuses bonnes volontés présentes de toute part.
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L'évier, la vasque et la baignoire-douche en attente de la disponibilité des plombiers Isabelle et Robert Cassarino. |
Philippe Gogien, qui installe dans mon futur havre une électricité biocompatible (c'est-à-dire émettant le moins possible de rayonnements électriques), a passé ses câbles dans les cloisons ou dans les murs (de laine !).
Il reste maintenant à brancher un compteur provisoire de manière à attendre tranquillement l'agrément du consuel.
Un point d'eau, une prise, c'est tout ce qu'il me faut pour commencer.
Tout concourt à ce que ça se passe avant le 31 décembre.
J'ai revu sans peine mon souhait initial d'intégrer mon nouveau foyer pour Noël.
Pourquoi se polariser sur cette date, alors que je vis chaque avancée vers la réalisation de mon cocon comme un immense cadeau que la vie me fait, par la voie/voix de tous les êtres qui participent à son accomplissement ?
Se doutent-ils que je les vois comme autant de pères Noël, avec dans leurs hottes leur attention, leurs compétences, leur coeur, leur engagement, et tout ce qui me touche ?
Mes meilleures pensées à vous tous en ces temps d'émerveillement où tout scintille, illumine et fait rêver.
Ils l'ont fait !
Ils sont venus dans le froid glacial de cette toute fin d'année amener l'eau à la baignoire et l'électricité au compteur.
Et vous savez quoi ? Je ne l'ai pas su. Le mail que l'équipe Cassarino m'a envoyé pour me le signaler ne m'est jamais parvenu.
Je finissais tranquillement de mettre ma maison en cartons et je pensais tout bonnement, pendant que dehors claquaient les pétards de la Saint-Sylvestre, que les artisans, comme le reste du monde, avaient eux aussi bien mérité une trêve.
Je vous rassure, ils ne l'ont pas eue. Pas seulement à cause de mon chantier. Mais à cause de leur activité. Plombier et électricien sont des métiers d'urgence.
J'aurais bien aimé poursuivre la formule du super reportage en direct, mais vu l'ampleur du tourbillon, il m'aurait fallu une tête et des bras dédiés rien qu'à ça. Les miens étaient fort occupés à de plus lourdes tâches.
Pourtant, j'en ai eu, des bras. Plein. Merci à tous et de tout coeur. Grâce à vous, le transfert a été rapide et fluide.
J'aurais voulu que vous voyiez comment la camionnette était remplie, après l'intervention des pros du déménagement : chaque cm3 exploité au maximum. La montagne de cartons y est entrée pile-poil.
Et à l'autre bout, d'autres experts, des costauds, des plus frêles, des pressés, des de passage, des venus exprès, des qui rigolent et des qui arrachent, tout y est passé. Et en moins de temps qu'il faut pour le dire, la même montagne de cartons avait migré sous la yourte.
Un vrai miracle !
Il a plu avant le chargement et s'est remis à pleuvoir après le déchargement. Difficile de faire mieux.
J'ai ramené le camion à son point de départ dans l'allégresse, heureuse d'avoir franchi cette étape avec autant de soutien de toute part.
Première flambée sérieuse dans mon super poêle et première nuit sous la yourte.
L'eau est à la baignoire. J'y fais tout : la vaisselle, me lave les mains, les dents, me douche aussi, accessoirement.
J'improvise des toilettes sèches au moyen d'un seau de récup et des copeaux (produits intra-muros par notre menuisier Daniel) récupérés chez la voisine.
La lunette de WC, ce sera pour plus tard...
La chapelle de Saint-Martin ne se fait pas seulement remarquer par la beauté de sa silhouette dans la pénombre du soir tombant, elle rythme aussi la journée du son de ses cloches.
J'ai entendu les derniers dong bien au chaud dans mon lit, à travers les murs de toile et de laine, et les premiers le matin en mettant le pied dehors.
L'accueil me convient !
Après une semaine douce et pluvieuse, passée à tester la capacité de restitution de chaleur du gros Nordpeis, hier soir j'ai joué la bravade. Il ne rayonnait plus que faiblement, suite à la flambée du matin et, toute à mon optimisme, j'ai décidé d'attendre le matin suivant pour le relancer.
J'ai très bien dormi. La double couette a parfaitement joué rôle. Mais un regard curieux au thermomètre m'a décillée : 14° dans la chambre ! Un coup d'oeil dehors a fini de me faire comprendre : il a gelé.
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herbe givrée au sud | kadelioscope solaire au sud-est | et du givre sur ma tête |
Un alllumage de feu plus tard, je me fais peur : admirant la beauté du paysage hivernal par la baie vitrée, j'aperçois d'inattendus volutes de fumée devant la vitre. Comment la fumée venant du toit pourrait-elle s'égarer devant la fenêtre ? Quelque chose m'échappe. J'affronte le gel pour voir de près : la fumée s'échappe de la toile perlée de gouttelettes d'eau. Je pose ma main sur la yourte : elle est chaude.
Alain qui a eu la bonne idée de passer par là à ce moment me rassure : non, il n'y a pas le feu. Le soleil fait juste s'évaporer l'humidité accumulée sur et dans les murs pendant la nuit.
J'hallucine. Il suffit de se déplacer de 54 km vers le sud-est et de troquer ses murs de parpaings contre un calfeutrage de laine pour redécouvrir et vivre au plus près les lois du monde, du vrai, celui de la nature.
Vraiment, je constate à quel point j'étais perdue...
C'est donc vraiment une nouvelle vie qui m'attend.
Pour l'instant, un petit tour dans mon intérieur improvisé, avant l'article de clôture, qui vous montrera, lorsque nous y serons, le résultat final.
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bureau avec vue panoramique | salon ensoleillé | chambre encore en vrac |
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cuisine provisoire mais opérationnelle : notez la flamme du gaz sous la bouilloire ! |
mini salle de bain et toilettes sèches | en vedette, le gros matou de poêle |
Et sur la mezzanine, pour l'instant : des cartons.
Ce n'est qu'un au revoir, les amis :
Bien sûr, le provisoire dure, mais les changements aussi.
Les bouddhistes ont l'habitude de dire qu'il n'y a que le changement qui ne change pas, dans notre monde d'illusions.
Je confirme.
L’œil physique ne le capte pas, il n'empêche que dans l'infinitésimal l'installation se fait.
Consciencieusement, délicatement, ma yourte et moi étalons nos racines dans la terre de l'écohameau.
Allez, pour donner à grignoter à votre insatiable curiosité, voici quelques faits marquants depuis la mi-janvier :
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changement de disposition du salon et percée verte signée Brylinska | agrandissement de la mezzanine, échelle et rambarde bibliothèque | au-dessus : couchage d'appoint et/ou coin méditation |
Le terrain, qu'on pouvait qualifier de vague jusqu'à il y a un mois, est devenu pré.
Avec ses touffes de trèfle qui n'en est pas (maintenant je suis savante : un trèfle avec des petites fleurs jaunes et un minuscule picot entre les lobes du cœur des feuilles est une luzerne; merci Eric, merci Sébastien), et ses graminées au port majestueux pour peu qu'on ne leur coupe pas la touffe, il n'a rien à envier aux jardins paysagés des magazines chics.
Mes vues favorites :
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celle-ci pour le cadrage | celle-là pour les doigts de pieds heureux | et l'inattendu et adoré coquelicot qui me fait la joie d'enluminer ma terrasse de récup modulable |
Voilà, les amis.
C'était :
La construction de la yourte de Pascale
Une magnifique aventure, que j'ai aimé partager avec vous.